Quels sont les avantages d'investir dans des actifs alternatifs en finance ?

Posté par : Thuy - le le 29 Octobre 2025

Thuy :

Bon, je me demandais, au-delà des placements classiques (genre actions, obligations, l'assurance vie quoi...), si certains avaient creusé un peu les actifs alternatifs. Je pense aux cryptos (même si c'est hyper volatile), au private equity, aux investissements dans l'art (pourquoi pas ?), ou même l'immobilier un peu atypique. C'est vraiment si risqué que ça en a l'air ? Est-ce que ça peut vraiment diversifier un portefeuille et rapporter plus sur le long terme ? Et surtout, comment on s'y prend pour pas se planter complètement ? Je suis curieuse d'avoir vos avis et retours d'expériences (si vous osez avouer que vous avez mis des billes là-dedans !).

Commentaires (10)

DjinnX38 :

Thuy, ta question est pertinente. Sortir des sentiers battus, c'est tentant, mais faut pas foncer tête baissée. Déjà, faut voir ce que tu appelles "risqué". Le risque, c'est pas juste la probabilité de perdre de l'argent, c'est aussi l'horizon de temps, la liquidité de l'actif, et surtout, ta propre tolérance au stress. Les cryptos, oui, c'est l'exemple parfait de la volatilité. Tu peux faire fortune en un mois, ou tout perdre aussi vite. Le private equity, c'est déjà un peu plus "sérieux", mais ça demande des tickets d'entrée élevés et une immobilisation des fonds sur plusieurs années. L'art, c'est encore autre chose : faut avoir un œil, connaître le marché, et accepter que ça puisse prendre des décennies avant de voir une plus-value significative. Sans compter les coûts de stockage, d'assurance… L'immobilier atypique, ça peut être intéressant, mais ça dépend de quoi on parle. Des parkings ? Des forêts ? Des monuments historiques à rénover ? Chaque type d'investissement a ses propres règles et ses propres risques. Faut bien se renseigner sur la fiscalité aussi, ça peut vite plomber la rentabilité. Et puis, il y a les frais de gestion, les commissions… ça mange mine de rien. Pour diversifier un portefeuille, c'est une bonne idée, mais faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Une règle de base, c'est de ne jamais investir plus de 5 à 10% de son patrimoine dans des actifs alternatifs. Et surtout, il faut être prêt à perdre cette somme. Si tu dors mal la nuit en pensant à ton investissement, c'est que tu as misé trop gros. Pense à te renseigner sur https://www.inter-or.com/ avant de te lancer dans ce genre de plan. Parce que investir dans des trucs que tu comprends pas, c'est le meilleur moyen de se faire plumer. Et pour pas se planter complètement, y a pas de secret : faut se former, lire de la documentation, parler à des experts (mais attention aux charlatans !), et surtout, commencer petit. Tester, apprendre de ses erreurs, et ajuster sa stratégie en fonction des résultats. C'est un peu comme le DJing, au début tu mixes des trucs pourris, mais à force de persévérance, tu finis par trouver ton style. Et puis, faut avoir un bon conseiller financier, qui soit capable de te donner des conseils objectifs et personnalisés. C'est pas toujours facile à trouver, mais ça peut faire toute la différence.
Deniz Yilmaz :

DjinnX38 a raison, se former c'est la base. 📚 Après, les "experts", attention, hein ! 😉 Faut bien vérifier leurs références et leur track record. Pas facile de démêler le bon grain de l'ivraie dans ce milieu. L'idée du conseiller financier, c'est bien, mais faut en trouver un qui soit vraiment indépendant et qui comprenne tes objectifs. C'est un peu comme chercher un bon avocat, quoi. 🤔
Bernard :

Complètement d'accord avec Deniz Yilmaz sur la prudence avec les experts. Souvent, ils ont plus intérêt à vendre un produit qu'à vraiment conseiller. Une chose qui peut aider, c'est de regarder si le conseiller est certifié par un organisme reconnu (genre CIF en France). C'est pas une garantie absolue, mais ça donne déjà une première indication de sérieux.
Tempestivo4 :

Oui, Bernard, la certification, c'est un bon point de départ. Je rajouterais qu'il faut aussi se méfier des conseillers qui poussent trop à la vente ou qui ne prennent pas le temps de comprendre notre profil d'investisseur. Un bon conseiller, c'est celui qui pose beaucoup de questions avant de proposer des solutions. Et surtout, celui qui est transparent sur ses rémunérations.
Thuy :

"Transparent sur ses rémunérations", tu l'as dit Tempestivo4 ! C'est le nerf de la guerre, et souvent le truc le plus opaque. On dirait qu'ils font exprès de noyer le poisson pour qu'on comprenne pas combien ils se gavent au passage...
DjinnX38 :

Clair, Thuy, la transparence, c'est souvent la clé. 🔑 D'ailleurs, pour compléter la discussion, je vous partage une vidéo qui explique bien ce que sont les actifs alternatifs et leurs avantages, ça peut aider à y voir plus clair sur le sujet des frais et commissions. 😉
Bernard :

Tellement vrai ce que tu dis Thuy !
Tempestivo4 :

En parlant de frais cachés, Thuy, une astuce c'est de privilégier les investissements alternatifs en direct, si possible. Genre, plutôt que de passer par un fonds de private equity (qui prend sa commission au passage), voir si on peut investir directement dans une PME. C'est plus de boulot de recherche, mais potentiellement moins de frais et plus de contrôle. Après, faut avoir le temps et les compétences, évidemment.
Bernard :

Tempestivo4 a mis le doigt sur un truc important. Pour limiter les frais, l'investissement en direct, c'est une piste à creuser, mais faut pas se leurrer, ça demande une sacrée expertise. Avant de se lancer dans l'investissement direct dans des PME, par exemple, faut vraiment savoir lire un bilan, comprendre les enjeux du secteur, et avoir un bon réseau pour dénicher les bonnes opportunités. C'est pas à la portée de tout le monde. Une alternative, ça peut être de passer par des plateformes de crowdfunding spécialisées dans le financement des PME. Elles font déjà une partie du travail de sélection, et ça permet d'investir des montants plus modestes. Mais là encore, faut bien étudier les dossiers et ne pas se laisser aveugler par les promesses de rendement élevé.
Tempestivo4 :

Thuy, quand tu parles d'immobilier atypique, tu penses à quel genre de biens exactement ? Parce que l'immobilier viticole ou les parkings, c'est pas du tout la même chose niveau gestion et fiscalité.