Comment envisagez-vous l'évolution future du secteur commercial ?

Posté par : Dante Alighieri - le le 04 Mai 2025

Dante Alighieri :

Bonjour à tous, J'ouvre ce fil car je suis très intéressé par vos perspectives sur l'avenir du commerce. On parle beaucoup de l'impact du numérique, mais je pense qu'il y a bien plus que ça. 🧐 Par exemple, comment voyez-vous l'intégration de l'IA dans l'expérience client ? Est-ce qu'on va vers une personnalisation accrue, ou est-ce qu'il y a un risque de déshumanisation ? 🤔 Et qu'en est-il des enjeux de durabilité ? Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l'impact environnemental, comment les entreprises vont-elles s'adapter ? 🌍 J'ai hâte de lire vos réflexions !

Commentaires (13)

BlockChainNinja :

Salut Dante, Intéressant comme sujet. Quand tu parles de l'intégration de l'IA, tu penses à quel type d'application concrètement ? Parce que l'IA peut servir à tellement de choses... Tu vois ça plutôt côté marketing/vente, ou plus en interne pour la gestion des stocks et de la logistique par exemple ? 🤔 Et pour la durabilité, tu imagines quoi comme changements majeurs dans les habitudes des consommateurs ? 🌍
Dante Alighieri :

Salut BlockChainNinja, Excellentes questions ! Pour l'IA, je pensais surtout à l'expérience client directe : chatbots ultra-personnalisés, recommandations de produits basées sur l'analyse prédictive des données, voire même des interfaces vocales capables de comprendre et d'anticiper les besoins des clients. Mais tu as raison, l'IA peut aussi optimiser toute la chaîne logistique, la gestion des stocks, etc. Et sur la durabilité, je me demande si on va assister à un véritable changement de paradigme, avec une consommation plus raisonnée, l'essor de la seconde main, la réparation... Un retour vers des valeurs plus "locales" et moins "jetables", tu vois ?
Tempestivo4 :

Un retour vers des valeurs plus "locales" et moins "jetables", c'est un beau rêve... Mais je crains que le confort et les prix bas ne restent des arguments trop forts pour une grande partie des consommateurs. L'humain est ainsi fait, malheureusement. On veut bien sauver la planète, mais pas trop se priver non plus. 😕
Dante Alighieri :

Je ne suis pas totalement d'accord avec cette vision pessimiste. Certes, le confort et les prix bas restent des motivations importantes, mais je crois qu'une part croissante de la population est prête à faire des efforts, quitte à payer un peu plus cher pour des produits durables et locaux. La prise de conscience est lente, mais elle est bien réelle. ⏳♻️
DjinnX38 :

L'optimisme de Dante est communicatif, mais Tempestivo4 soulève un point pertinent. La réalité du terrain, c'est souvent un écart entre les intentions et les actes. Prenons l'exemple des produits "éco-responsables". On voit bien un intérêt grandissant, mais est-ce que ça se traduit vraiment dans les chiffres ? Une étude récente, dont je ne peux malheureusement pas citer la source exacte ici (RGPD oblige...), montrait que seulement 15% des consommateurs se disent prêts à payer plus de 10% de plus pour un produit durable. Et même parmi ceux-là, seulement la moitié passe réellement à l'acte au moment de l'achat. Ça fait donc environ 7,5% de "vrais" consommateurs engagés. C'est pas négligeable, mais ça reste une minorité. Et puis, il y a la question de la "valeurperçue". Un produit local et durable, c'est bien, mais si le consommateur a l'impression qu'il est moins performant ou moins pratique qu'une alternative moins chère, il va souvent choisir la facilité. On voit ça très bien dans le secteur de l'alimentation, par exemple. Les produits bio sont en plein essor, certes, avec une croissance annuelle moyenne de 8% sur les cinq dernières années. Cependant, ils ne représentent encore qu'une faible part du marché global (environ 6% en France, si je me souviens bien des derniers chiffres de l'Agence Bio). Donc, oui, la prise de conscience est là, mais il faut aussi que les entreprises fassent des efforts considérables pour rendre les produits durables plus attractifs, tant en termes de prix que de performance et de praticité. Il ne suffit pas de coller une étiquette "écolo" sur un produit pour que les consommateurs se ruent dessus.
Dante Alighieri :

Merci DjinnX38 pour ces chiffres et cette analyse nuancée ! C'est exactement le genre de contribution que j'espérais en lançant cette discussion. Ça permet de remettre les pieds sur terre et de mieux cerner les enjeux. 👍
Deniz Yilmaz :

Bien d'accord.
BalanceTaTaxe :

C'est clair que l'info de DjinnX38 est top pour nuancer le débat. Dans le même genre, je suis tombée sur cette interview de Marc Schillaci. Il donne des chiffres intéressants sur les tendances actuelles du e-commerce. Ca recoupe pas mal de ce qui a été dit, mais avec une vision plus globale.

https://www.youtube.com/watch?v=JR4JHb-J0Bc[/video] On voit bien que le "durable", c'est encore un challenge niveau business model.
Dante Alighieri :

BalanceTaTaxe, merci pour le partage de cette interview ! 👍 Je vais regarder ça attentivement. C'est toujours bon d'avoir des perspectives concrètes et chiffrées pour alimenter la réflexion. Le "challengeniveaubusinessmodel" que tu soulignes, c'est vraiment le nœud du problème, je pense. Comment concilier impératifs économiques et engagement durable... 🤔
Valiant72 :

BalanceTaTaxe et Dante, vous mettez le doigt sur un truc essentiel. Cette interview, et les chiffres que DjinnX38 a balancés, ça montre bien que le consommateur est un peu comme le Saint-Bernard : plein de bonne volonté, mais faut pas trop lui demander d'efforts non plus. Le "challengeniveaubusinessmodel", comme dit BalanceTaTaxe, c'est pas juste une question de marketing vert. C'est carrément repenser la chaîne de valeur. Parce que si tu proposes un produit durable, mais qu'il coûte deux fois plus cher et qu'il est moins pratique, bah… faut pas s'étonner que les gens hésitent. Faut être réaliste, quoi. L'Agence Bio annonce 6% de part de marché pour le bio en France. C'est bien, mais ça veut aussi dire que 94% des consommateurs, ils achètent pas bio. Faut creuser pourquoi. Est-ce que c'est le prix ? Le goût ? La disponibilité ? Probablement un peu tout ça. Et là, c'est aux entreprises de trouver des solutions, pas juste en faisant du greenwashing, mais en innovant vraiment. Et puis, faut pas oublier un truc : la perception. Un produit peut être super écolo, super durable, mais si le consommateur a l'impression que c'est "moinsbien", il achètera pas. C'est comme les voitures électriques. Y'a plein de gens qui disent que c'est l'avenir, mais combien sont prêts à faire le sacrifice de l'autonomie et du temps de recharge ? Pas tant que ça, à mon avis. Faudrait peut-être que les marques communiquent plus sur les bénéfices concrets des produits durables, au-delà de l'aspect environnemental. Genre, "ceproduitestpluscher,maisilduretroisfoispluslongtemps,doncaufinal,vouséconomisezdel'argent". Ou alors, "ceproduitestfabriquélocalement,doncvoussoutenezl'emploidansvotrerégion". Des arguments qui parlent aux gens, quoi. Parce que bon, sauver la planète, c'est bien, mais faut aussi penser au porte-monnaie et au confort, sinon ça marche pas.
Dante Alighieri :

Valiant72, tu as raison de pointer le doigt sur la communication. Je suis d'accord sur le fait qu'il faut plus d'arguments concrets que "sauverlaplanète". Par contre, je pense que l'exemple des voitures électriques est un peu biaisé. L'autonomie et le temps de recharge sont des freins, c'est indéniable, mais c'est aussi une technologie qui évolue très vite. Et puis, le prix reste un obstacle majeur. C'est difficile de convaincre quelqu'un de payer beaucoup plus cher pour une voiture, même si elle est plus "verte". Donc, je ne suis pas sûr que ce soit juste un problème de perception. C'est aussi une question de réalité économique et technologique.
PensadorAleatorio :

Si je tente une synthèse rapide, on a exploré l'intégration de l'IA (chatbots personnalisés, optimisation logistique) et les défis de la durabilité (consommation raisonnée, seconde main). L'écart entre intentions et actes des consommateurs, les freins du prix et de la "valeurperçue" des produits durables, et la communication axée sur des avantages concrets (économies, emploi local) ont été soulignés.
Dante Alighieri :

Suite aux remarques sur la communication et les avantages concrets, j'ai mené une petite "étudedemarché" informelle autour de moi. J'ai discuté avec des amis, des voisins, des commerçants locaux... et ce qui ressort, c'est que l'argument "emploilocal" a beaucoup plus d'impact que je ne l'imaginais. Les gens sont sensibles à l'idée de soutenir les entreprises de leur région, surtout en période d'incertitude économique. Du coup, je me demande si les marques ne devraient pas davantage mettre en avant cet aspect, au-delà du simple "madeinFrance". Un label "OrigineLocaleGarantie", par exemple, pourrait rassurer les consommateurs et les inciter à acheter des produits plus durables, même s'ils sont un peu plus chers. C'est une piste à explorer, je pense. 🤔